Gaston Couté

Gaston Couté
Gaston Couté (1880-1911)

Gaston Couté, né à Beaugency dans le Loiret le , mort à Paris-10e le , est un poète libertaire1 et chansonnier français2.

Gaston Couté est le fils d’un meunier. Avant le baccalauréat, il quitte l’école, qu’il détestait. Il est employé comme commis auxiliaire à la Recette générale des impôts d’Orléans, puis travaille pour un journal local, Le Progrès du Loiret. Il commence à publier ses poèmes, dont certains sont composés en patois beauceron, dans des feuilles locales. Il a l’occasion de les faire entendre à une troupe d’artistes parisiens en tournée. Ayant reçu quelques encouragements, il se décide, en1898, à monter à Paris. Il a dix-huit ans.

Après quelques années de vaches très maigres, il obtient un certain succès dans les cabarets. Il collabore à la revue La Bonne Chanson de Théodore Botrel. Le chansonnier et poète Jehan-Rictus qui avait fondé sa poésie sur l’usage de la langue argotique, fut sensible à son talent et dit de lui : « … Georges Oble et moi, nous nous trouvions incontestablement en présence d’un adolescent de génie qui, à ses dons extraordinaires, joignait déjà une technique des plus habiles et la connaissance approfondie du métier… »

La fin de sa vie allait lui être difficile : la tuberculose, l’absinthe, la privation… Il meurt vingt-quatre heures après avoir été conduit à l’hôpital Lariboisière.

Il est inhumé au cimetière de Meung-sur-Loire où un musée lui est consacré.